La Mise en Page dans l’Industrie du livre : l’expertise de PCA CMB

Dans le domaine exigeant de l’édition et de l’impression pour l’industrie nationale, la précision et la qualité de la mise en page ne sont pas de simples détails, elles sont cruciales. Chez PCA CMB, notre maîtrise des règles spécifiques de mise en page et notre expertise en prépresse nous distinguent nettement des approches classiques. Loin de se limiter à une approche esthétique, notre savoir-faire intègre profondément les techniques de photocomposition et de prépresse. Effectivement, celles-ci sont essentielles à la production de documents de haute qualité pour l’industrie.

Photocomposition et règles typographiques : Au Cœur de Notre Expertise

La photocomposition, une étape déterminante dans le prépresse. Les règles typographiques sont l’ensemble des normes et des conventions qui régissent la présentation visuelle d’un texte imprimé. Elles concernent notamment le choix et la taille des polices, les espacements, les alignements, les césures, les ligatures, les ponctuations, etc. La photocomposition et les règles typographiques sont étroitement liées, car elles visent à rendre le texte lisible, harmonieux et adapté au support et au public visés.

Cette compétence, qui allie technicité et sens artistique, est l’une des pierres angulaires de notre expertise chez PCA CMB.

Contrairement à certains prestataires, notre approche est fondée sur une connaissance approfondie des spécificités de l’édition du livre. Par conséquent, nous optimisons chaque page pour répondre aux exigences techniques et esthétiques les plus strictes.

Règles de Mise en Page : Une Science Précise

Les règles de mise en page de l’industrie nationale sont dictées par des critères de lisibilité, d’ergonomie.  

Mais il y a aussi par des contraintes techniques propres à l’impression de grande qualité. Chez PCA CMB, nous intégrons ces principes dès le début de chaque projet de prépresse. Nos équipes techniques maitrisent les différents logiciels de mise en page. Ils suivent des formations spécifiques aux innovations de notre secteur de l’édition.

  • Marges et Espacements : Nous calculons avec précision les marges, les interlignes et les espacements entre les paragraphes. Cela garantit une lecture aisée et un rendu visuel impeccable.
  • Choix Typographiques : Notre sélection de polices de caractères est dictée par la clarté et la fidélité au style de l’industrie concernée, tout en veillant à une parfaite adéquation avec les procédés d’impression.
  • Gestion des Images et Graphiques : La qualité de la reproduction des images et des graphiques est essentielle. Nous optimisons chaque élément visuel pour s’assurer qu’il répond aux normes les plus élevées de l’impression industrielle.

Pourquoi Choisir PCA CMB ?

L’expertise de PCA CMB dans le prépresse et la photocomposition répond aux règles de l’art du métier de l’édition d’ouvrages classiques, pratiques ou scolaires.

Notre connaissance intime des procédés d’impression, combinée à une approche méticuleuse de la mise en page. Par conséquent, cela  permet de réaliser des projets d’une qualité inégalée.

En choisissant PCA CMB, vous bénéficiez d’un partenaire expert, pleinement engagé à valoriser vos contenus dans le respect des règles spécifiques à l’industrie nationale.

Dans un monde où la précision et la qualité sont non négociables, PCA CMB se distingue comme le choix de l’excellence pour tous vos besoins en prépresse et en photocomposition. Contactez-nous dès aujourd’hui pour transformer vos projets d’édition et d’impression en réussites palpables.

PCA CMB, la rentrée littéraire 2023

Un rentrée littéraire dynamique

La rentrée littéraire de l’année 2023 est un moment très attendu pour les amateurs de littérature et bien entendu par toute la sphère de l’édition. Cette année, entre août et octobre, pas moins de 466 nouveaux romans feront leur apparition en librairie. Ce chiffre marque une légère diminution par rapport aux années précédentes.

Une période importante pour le monde littéraire

La rentrée littéraire est l’occasion de découvrir de nouveaux talents et parcourir des histoires passionnantes. Celle de 2023 ne fera pas exception, avec une sélection de romans prometteurs qui captiveront les lecteurs. Que vous soyez fan de fantasy, de littérature classique, de polars ou de bande dessinée, la rentrée littéraire 2023 vous réserve un choix varié parmi de nombreuses nouveautés ! Il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts. De quoi satisfaire chaque lecteur !

Pour les libraires, cette rentrée est une période importante qui leur permet de découvrir les futures pépites littéraires. Une occasion en or pour repérer en avant-première les ouvrages qui deviendront les futurs coups de cœur des lecteurs. Ne manquez pas cette occasion de découvrir les romans qui feront parler d’eux dans les mois à venir. La rentrée littéraire 2023 s’annonce riche en émotions, en surprises et en rencontres.

 

La rentrée littéraire chez PCA CMB

Pour les entreprises du secteur de l’édition, c’est aussi le plaisir d’un travail de qualité accompli. Le prépresse contribue largement à cela ne serait-ce que pour le respect des délais. Bien évidemment, la dimension écologique est au centre de ces dispositifs de production littéraire. Si vous souhaitez en savoir plus sur les avantages du prépresse, n’hésitez pas à parcourir cet article.

Sans plus attendre, nous vous avons sélectionné quelques ouvrages sur lesquels PCA-CMB a soigneusement travaillé. Soit pour les éditeurs ou pour les auteurs eux-mêmes. Cela vous permettra qui sait de découvrir de nouveaux talents !

Vous pourrez retrouver : 

 Dorothée JANIN, La Révolte des filles perdues, Stock

Antoine SÉNANQUE, Croix de cendre, Grasset

Guy Boley, À ma soeur et unique, Grasset)

Geneviève Damas, Strange, Grasset

Stéphanie Hochet William, Rivages

Franck Courtès, À pied d’œuvre, Gallimard

Toute l’équipe de PCA-CMB a travaillé avec beaucoup d’ enthousiasme sur nos ouvrages de rentrée afin de respecter des délais parfois très tendus. Et bien entendu, la qualité de notre production était et reste au coeur de notre dispositif de prépresse.

Le prépresse et ses avantages

Le prépresse  est l’ensemble des opérations nécessaires pour la préparation et la fabrication des formes imprimantes, comportant notamment la saisie, le traitement de texte et la mise en page. Ce sont des étapes les plus importantes avant l’impression ou aussi pour le lancement de fichiers numériques (EPUB, PDF WEB…).

Découvrez de manière plus détaillée les procédures pour la réalisation d’un document.

Optimisation des coûts et gain de temps

La bonne connaissance des outils de production (outils PAO) est essentielle pour la réalisation des documents en prépresse. Cela permet d’optimiser les coûts liés à l’impression. Un fichier bien préparé en amont réduit les erreurs d’impression, les retards et les coûts de réimpression.

 

PCA, une forte expertise en prépresse

Avec les outils PAO, les opérateurs en prépresse ont une grande flexibilité créative.

L’utilisation de ces outils permettent aux opérateurs de traiter et valider les différentes étapes de création des documents : avec le prépresse, il est possible de préparer les fichiers pour différents supports d’impression, tels que l’impression offset, l’impression numérique, l’impression grand format, etc. Chaque support peut avoir des spécifications techniques différentes, le prépresse permet de les prendre en compte pour une impression optimale.

Les différentes actions de construction d’un fichier permettent de contrôler la qualité des fichiers avant l’impression. C’est un processus qui s’effectue durant toute la production du document. Cela comprend la correction des erreurs, la gestion des couleurs, l’ajustement de la résolution des images, la vérification des polices de caractères, etc. En détectant et en corrigeant les problèmes potentiels à l’avance, la prépresse contribue à garantir une impression de haute qualité.

 

SECURITÉ : archivage et gestion des fichiers

Chez PCA CMB, nous optons, évidemment pour la création de fichiers numériques. La gestion de l’archivage est sécurisée. Cela facilite la récupération et la réutilisation ultérieure des fichiers pour de futurs projets d’impression.  Cela économise du temps et des ressources lors de la préparation de nouveaux travaux.

 

PCA-CMB votre partenaire de confiance

PCA CMB évolue dans le secteur du prépresse depuis plus de 35 ans.  Nous structurons et gérons les mises en page de tous types d’ouvrages (Littérature Générale, Pléiades, Scolaire/Parascolaire, Jeunesse, Beaux Livres, Ouvrages Pratiques…).Notre proximité, notre écoute attentive envers les maisons d’édition et les auteurs favorisent fortement la création des maquettes. Ceci en accord avec la charte graphique des projets.

En conclusion, nous pensons qu’une bonne écoute du projet permet de proposer une mise en page en adéquation parfaite avec la demande de la maison d’édition. Bien évidemment, la réactivité et la proximité sont aussi nos moteurs quotidien.

 

 

 

La sécurité informatique chez PCA CMB

La sécurité informatique est un enjeu majeur pour toutes les industries, y compris l’industrie de la prépresse. Les journalistes et les médias sont souvent la cible de cyberattaques visant à compromettre leur intégrité, leur confidentialité ou leur disponibilité. Mais les entreprises le sont tout autant. Voici quelques mesures de sécurité qui nous servent de guide afin de limiter considérablement les risques.

La sécurité informatique liée au logiciel et au réseau.

Surveillance de la sécurité : superviser de manière proactive les systèmes informatiques pour détecter rapidement les incidents de sécurité et y réagir. Quels sont les flux normaux d’informations ? Quels sont les usages non validés ?

Mises à jour régulières de notre informatique. Les logiciels sont mis à jour pour garantir que les dernières  vulnérabilités soient corrigées. Effectivement, il faut limiter les accès aux réseaux via des failles de codage. Ce sont ces portes dérobées que cherchent en priorité les pirates informatiques.

Sauvegarde des données : sauvegarder régulièrement les données importantes afin de pouvoir les restaurer en cas d’incident. Nous sauvegardons dans plusieurs lieux les données. On parle de redondance des sauvegardes des données.

Les logiciels de sécurité :  utiliser des logiciels de sécurité tels que les antivirus, les pare-feu et les solutions de chiffrement pour protéger les données et les appareils

Adopter les bons comportements.

Gestion des accès : gérer les accès des employés et des tiers aux systèmes informatiques, en utilisant notamment des identifiants et des mots de passe robustes.

Former ses collaborateurs : les employés de prépresse doivent être sensibilisés aux bonnes pratiques en matière de sécurité informatique. Nous évoquons ici la protection des mots de passe et les menaces potentielles telles que le phishing ou encore les logiciels malveillants.

Sensibilisation à la sécurité : sensibiliser les salariés à la sécurité informatique, notamment en les formant à la détection des menaces et à la sécurisation de leurs appareils au quotidien. Par exemple, ne pas intégrer ou télécharger sur le réseau des logiciels non validés par la direction. L’ usage de clés USB personnelles est aussi prohibé. Il en va de même concernant le branchement d’un smartphone sur le réseau.

Planification de la continuité des activités : disposer d’un plan de continuité  ou de reprise d’activité (PCA et PRA). Pour cela, il est nécessaire d’opter pour un accompagnement effectué par des professionnels. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet vous pouvez consulter cette page

La sécurité informatique Chez PCA CMB est un enjeu majeur car les données manipulées sont sensibles : des fichiers de conception, des éléments graphiques et des informations sur les clients.

Par conséquent, nous avons une veille mensuelle sur les aspects sécuritaires. Ceci est une des parties de la gestion de la qualité en interne.

La RSE dans le secteur de l’édition

Les engagements RSE dans le secteur de l’édition

Une des priorités principales ! Réduire notre empreinte environnementale en diminuant le recours aux ressources naturelles. Pour atteindre cet objectif, notre secteur s’engage à réduire sa consommation de papier à chaque étape de la vie du livre afin de faire baisser la part du papier acheté au profit du papier recyclé. Il est aussi nécessaire d’avoir une vigilance permanente sur la consommation d’énergie. Cela permet aussi de la consommer et de stocker les données plus justement, année après année. La RSE, comme vous le comprenez, n’est pas l’apanage d’une entreprise mais la consolidation d’actions multiples des différents acteurs de l’édition.

Face à l’urgence climatique, le secteur de l’édition s’engage à travailler quotidiennement pour fabriquer de manière responsable. A titre d’exemple chez certains éditeurs, 100 % du papier utilisé pour les ouvrages est certifié. Il est issu du bois de forêts gérées durablement. Pour garantir cette provenance au lecteurs, il faut veiller à la traçabilité des approvisionnements en papier.

 

La RSE chez PCA CMB

Notre philosophie est d’apporter du sens à notre métier et de contribuer au développement durable. Nous veillons activement à notre démarche avec l’application de nouveaux procédés d’écoconception (par exemple sur les formats, encres, vernis). A titre d’exemple, la typographie est une source d économie pour les encres.

Le numérique, toujours en croissance : quand on lance un livre, c’est 50%  entre l’édition papier et la version numérique. Des chiffres qu’il néanmoins tempérer, le numérique représente réellement, en volume, 25% du marché. De nombreux segments, comme les livres jeunesse illustrés ou les livres religieux, n’étant pas encore passés au numérique. Chez PCA CMB, nous intégrons dès la conception les procédés numériques. Il a en va de même pour la notion d’accessibilité et d’interactivité.(source sne)

Bien évidemment, nous avons évoqué jusqu’ici la production et son impact sur l’environnement mais la RSE c’est aussi le développement et l’épanouissement des collaborateurs. La formation est une action continue chez nous, cela permet de modifier les comportements en sensibilisant sur les meilleurs méthodes de travail. L’activité du prépresse nécessite beaucoup de compétences, nous devenons, au fil du temps, extrêmement polyvalents. Nous favorisons aussi l’embauche par l’apprentissage afin d’intégrer à notre société des sensibilités différentes.

 

Les maison d’édition font appels à des entreprises du prépresse qui gèrent beaucoup de ces tâches par ordinateur. Et il s’agit de ne pas se tromper avant d’imprimer 10 000 livres ! Mais avant de passer dans les rotatives, le livre doit aussi être maquetté, illustré, mis en forme… Autant de missions qui demandent des compétences en PAO mais qui font appel aussi à une certaine créativité et polyvalence. Le prépresse est un secteur très riche en actions et en constante évolution.

*sources sne

La filière de l’édition souffre mais cherche des solutions.

La France compte presque 5 000 éditeurs et 3 500 librairies pour qui le mois de décembre est crucial : « Le livre est le premier cadeau à l’occasion des fêtes de Noël », assure Guillaume Husson, délégué général du Syndicat de la librairie française. Mais comme beaucoup de secteur s l’industrie du livre est actuellement confrontée à une situation très complexe.  Une hausse inédite des coûts de fabrication. Cette flambée risque-t-elle de se répercuter sur le prix de vente final du livre ? Doit-on réinventer l’approche de notre loisir favoris ?

Edition d'ouvrages et coûts de production.

L’ augmentation des coûts des prix de l’énergie, des transports et des matières premières (papier, colle, pâte à papier, etc.) n’épargne pas les filières de l’édition et de l’impression du livre.

Le coût de la fabrication d’un livre, qui représente environ 15 à 20 % du prix HT du livre, a  augmenté de 20 à 40 % environ depuis l’été 2021*. C’est une hausse complètement inédite qui résulte d’un enchaînement d’événements [NDLR : inflation, prix du gaz et de l’énergie qui flambent depuis la guerre en Ukraine, etc.].

Les problèmes ne se substituent pas les uns aux autres ; ils s’additionnent. Par conséquent, l’ ensemble de la filière du livre est impacté durablement.

Conséquences : l’offre éditoriale va-t-elle se limiter ?

Un changement de paradigme pousse les éditeurs à la prudence. La crainte réside dans la mise en place d’une limite sécuritaire de l’offre éditoriale.

Effectivement, il ne sera pas possible d’éditer l’ensemble des créations. Une véritable révolution dans l’économie de l’édition jusqu’alors relativement libre de ses publications.

Certains indépendants en souffrent déjà puisque leurs catalogues sont principalement constitués d’ouvrages souvent peu connus du grand public. Les libraires sont d’une aide précieuse mais à ce jour la visibilité sur la mise en rayon est floue puisque la consommation de livres varie énormément.

 

Le consommateur face à l’augmentation des prix

Les gens vont-ils moins lire, parce que les prix en caisse augmente drastiquement ?

Jusqu’ alors, Le papier tenait encore bon ! Par conséquent, si nous constatons encore des augmentations des prix, les lecteurs vont encore plus se lancer dans le digital. L’incertitude économique et l’inflation qui accompagnent la période poussent les consommateurs à la prudence dans leurs dépenses.

En conclusion, la filière doit continuer de collaborer étroitement pour déterminer les solutions les plus adéquates afin de maintenir l’activité, l’emploi et offrir aux lecteurs une offre large et adaptée aux attentes. L’éco-conception, le numérique, travailler étroitement sur des prévisionnels font parties des solutions qui existent.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à relire notre article sur l’éco conception : https://www.pca-cmb.com/blog/industrie-livre-ecoresponsable/

Une industrie du livre Ecoresponsable

La production de livre est consommatrice par la fabrication du papier utilisé. La confection de la pâte à papier demande beaucoup d’eau et d’énergie non-renouvelable. Afin de blanchir ou colorer le papier, de nombreuses substances chimiques sont également utilisées. A ce jour, il y a nécessité d’évoluer pour notre filière de l’édition.

La production d’un livre évolue, innove !

Rédigée en 2011 par Terre Vivante, l’étude du cycle de vie d’un livre a démontré que 71 % des impacts environnementaux sont liés à la fabrication (production de la pâte à papier et du papier, impression, transport), 17 % à la distribution, 10 % à la conception du livre et 2 % à la diffusion.

Avec le temps, ces impacts ont pu être partiellement atténués. Notamment l‘utilisation de fibres celluloses issues de forêts certifiées. Pour l’impression, de nouvelles encres ont été conçues à base de mélanges de produits végétaux. Très bonne nouvelle pour l’industrie du livre, ces encres permettent de nombreux avantages. Elles sont biodégradables et fabriquées principalement avec des matières premières renouvelables. Donc elles sont moins dangereuses pour l’homme

Des engagements pour une industrie plus écologique

Le dernier rapport d’activité du Syndicat National de l’Edition (SNE), les éditeurs et imprimeurs ont une tendance à la baisse concernant le volume de papier acheté depuis 6 ans. Le rapport met également en avant qu’en 2021, 95 % du papier acheté par les éditeurs est certifié PEFC (label Gardien de l’équilibre forestier) ou FSC ou recyclés : une hausse de 7 points de pourcentage par rapport à 2016. Cette progression importante démontre alors que les éditeurs sont de plus en plus attentifs aux papiers qu’ils achètent et aux volumes qu’ils consomment.

Afin de se tourner vers une consommation de plus en plus responsable, le transporteur Speed Distribution, le SLF, l’ADEME et le SNE proposent aux libraires de Paris une solution de transport de nuit éco-responsable. Pour accompagner cette nouvelle démarche, la ville de Paris s’engage auprès des librairies concernant l’accès aux librairies et la réduction des nuisances sonores. Cette démarche devrait se générer de plus en plus dans toute la France d’ici fin 2023.

Des labels reconnus pour le secteur de l'édition

Dans l’idée de faire évoluer l’industrie du livre vers une démarche écologique, les éditeurs et imprimeurs peuvent intégrer des labels reconnus :

  • Labels FSC et PEFC. Ces deux labels se tournent autour de la gestion de la forêt et de l’origine durable des fibres de bois utilisées dans les papiers.
  • Imprim’Vert. Lancée dans les années 90, cette marque française est une initiative privée. Pour se munir de cette initiative, les entreprises doivent respecter 5 critères :  la gestion rigoureuse des déchets dangereux, la sécurisation des stockages de liquides dangereux, non-utilisation de produits étiquetés  « toxiques », le suivi énergétique du site et la sensibilisation du public.
  • L’étiquetage Carbonne. En 2012, le groupe hachette a lancé les premiers livres porteurs d’un étiquetage carbone. L’étiquette indique l’origine des fibres du papier et de l’empreinte carbone spécifique de l’ouvrage (en gamme de CO2).
  • La charte des éditeurs écolo-compatibles. Cette initiative française est un regroupement d’éditeurs qui se sont penchés sur l’impact du marché du livre sur notre planète.

Les éditions écolo-compatibles

Les éditions écolo-compatibles existent depuis 2010. Il s’agit plus précisément d’un collectif constitué de huit structures éditoriales ayant pour objectif de « proposer des pistes de réflexion et d’action quant à l’empreinte environnementale et sociale de l’édition papier ». Le collectif est notamment composé des éditions La PlageRue de l’ÉchiquierLa SalamandrePlume de CarotteEditions TerranPour penser, le Souffle d’Oret Yves Michel.

A travers sa charte de l’édition écologique, les éditions écolo-compatibles mettent en avant quelques principes :

  • « Imprimer au moins 80 % de leur production éditoriale sur des papiers recyclés ou labellisés,
  • Imprimer au moins 80 % de leur production éditoriale à moins de 600 km de leurs lieux de stockage,
  • Donner à des associations ou à des actions d’accès à la culture plutôt que pilonner les ouvrages en fin de vie,
  • Et contribuer à des actions associatives en lien avec leur ligne éditoriale ».

Présent chaque année au salon du livre, le collectif souhaite également faire découvrir une large sélection de livres et guides pratiques afin d’inciter les Français à  se tourner vers un mode de vie plus écologiques et respectueux de la planète. Cette initiative n’est donc pas seulement un moyen de réduire l’impact de la production du livre. Mais elle permet indirectement d’avoir une influence sur l’environnement par l’apprentissage de la population d’un mode de vie plus vert.

Qu'est ce que l'écolo-conception ?

L’éco-conception est une démarche préventive visant à évaluer l’impact d’un produit sur l’environnement tout au long de son cycle de vie.  

C’est une approche à la fois multi-étapes (de la conception du produit à son traitement en fin de vie et multicritères, par une prise en compte des consommations de matières, d’énergie, des effets environnementaux, etc… 

Sur cette même approche, face aux questions environnementales, les éditeurs doivent repenser et optimiser leurs pratiques dans un esprit éco-responsable. C’est ce que nous appelons l’”éco-édition”.  

Cette démarche n’implique pas seulement l’éditeur, mais l’ensemble des acteurs tout au long de la chaîne du livre : de l’imprimeur à l’organisme de recyclage et jusqu’au lecteur ! 

La mise en place d’une démarche en éco-conception donne de nombreux avantages :  

  • Environnement : bien sûr, en premier lieu, cela permet de réduire l’empreinte écologique de l’activité éditoriale. 
  • Financier : en étant dans une logique du “juste nécessaire”, les dépenses sont aussi réduites : matériaux, énergie, réduction des déchets, optimisation de la logistique et du stockage… 
  • Image de l’entreprise : communiquer sur une démarche éco-responsable valorise l’image de l’entreprise vis-à-vis des lecteurs mais aussi des partenaires. 
  • Cohésion d’équipe : en demandant la participation de l’ensemble des services dans ce projet commun, cela permet de fédérer les salariés, qui se sentiront impliqués et donc plus motivés.  

Edition du livre et écologie, synthèse.

En bref, l’industrie du livre a su se développer ces dernières années pour se tourner vers des productions plus écologiques. Les éditeurs se tournent de plus en plus vers des papiers et systèmes d’impressions plus responsables. Enfin, l’impact écologique sur l’industrie des livres prend également en compte les lecteurs. Il est attendu d’eux qu’ils soient plus responsables sur leurs achats (quantité, distributeurs…). Pour tous les curieux, découvrez également notre article qui vous indique 7 étapes clés pour éditer un ouvrage écoresponsable.

PCA CMB et la rentrée littéraire 2022

Romans français, littérature étrangère, auteurs primés ou nouvelles plumes… Le marathon de la rentrée littéraire 2022 commence. Tous les ans,  plusieurs centaines de livres envahissent les présentoirs des librairies. Cette tradition, qui n’a pas faibli depuis le début du XXe siècle, s’explique facilement : elle permet aux auteurs et à leurs nouveaux romans de concourir aux nombreux prix parisiens – Goncourt, Femina, Renaudot, Interallié, etc . Ces prix ont lieu jusqu’à fin novembre. Pour cette édition 2022, un peu moins de 500 romans sont publiés. Nous retrouvons  Amélie Nothomb, Toni Morrison, Bruno Clavier (Ils ne savaient pas aux éditions Payot) ou Virginie Despentes (Cher Connard, Edition Grasset)

 

Pour une rentrée littéraire 2022 de  qualité PCA-CMB, s’organise tout l’année !

La rentrée littéraire nécessite une préparation importante pour les professionnels des agences prépresse. L’arrivée de cette période intense demande aux éditeurs et aux agences prépresse. un respect des délais irréprochable et une qualité de production maximale. C’est un évènement qui représente une part importante du chiffre d’affaires des professionnels de la presse.

Chez  PCA-CMB, nous organisons les équipes afin d’obtenir une production efficace.  Nous divisons nos équipes en trois secteurs :

– Littérature Générale (LG) : pour les ouvrages essentiellement composés de textes simples mais qui nécessite cependant une réelle expertise de la mise en page et du traitement de contenu    éditorial.

– Pratique : pour les ouvrages avec du texte, des images, des tableaux (livres scolaire, parascolaires, scientifiques, ressources humaines …)

Numérique : pour tous les ouvrages sous format numérique. (Prise en compte de l’accessibilité)

Parmi nos productions pour la rentrée littéraire 2022 , nous avons contribué avec nos éditeurs à plusieurs ouvrages :

– Trouver refuge de Ono-Dit-Biot Christophe aux éditions Gallimard
– Le Président se tait de Dreyfus Pauline aux éditions Grasset
– Long Island, Baby De Thierry Clermont aux éditions Stock
– Des femmes De Louise Dupin aux Editions Payot

Cette organisation nécessite des personnes qualifiées, chacune dans un domaine bien précis. Cela requiert des compétences spécifiques (Indesign, Photoshop etc..). En cas de surcroît d’activité, comme la rentrée littéraire, nous préparons notre équipe de manière spécifique. Objectif, optimiser au maximum notre productivité. Le respect des délais et la qualité de production sont les maîtres mots chez PCA-CMB.

Pour découvrir notre entreprise vous consulter ces infographies sur notre éco responsabilité ou sur notre organisation.

Le recrutement et son évolution dans le secteur de l’édition

Dans un contexte d’apprentissage tout au long de la vie, l’éducation et la formation sont un moyen irremplaçable de promouvoir l’adaptabilité et l’employabilité. cela renforce la notion  d’accomplissement personnel et professionnel. Chez PCA CMB l’investissement dans le capital humain par le biais du développement des capacités et des compétences est un axe important. Il importe d’anticiper les besoins  et les lacunes  en matière de compétences afin de préparer l’avenir. Il est nécessaire d’adapter davantage les connaissances, les compétences et les aptitudes aux besoins opérationnels. Cela renforce la compétitivité, la croissance et la cohésion au sein de nos entreprises.

 

Evolution des compétences au sein du secteur de l’édition

En raison de l’évolution de la nature des emplois, les connaissances techniques prédéfinies deviendront un peu moins importantes.  Les capacités d’adaptation et d’apprentissage de nouvelles compétences et la formation permanente seront au premier plan.

Certaines connaissances (notamment les compétences informatiques et de gestion de projets) seront de plus en plus importantes. D’autres compétences concernent principalement le savoir être comme apprendre, communiquer et dialoguer. Lors des recrutements les capacités d’adaptation à l’évolution des environnements sont particulièrement appréciées.

Il faut savoir que dans le secteur de l’édition les compétences initiales (techniques) sont nombreuses et ce en fonction de votre fonction d’origine. A titre d’exemple, on ne dénombre pas moins de 25 métiers. Alors oui bien évidemment, le socle de la formation initiale est important mais sachez que la plupart de ces métiers convergent et demandent au candidat une polyvalence et une bonne capacité d’adaptation pour gérer les différentes tâches du métier de la prépresse.

 

De quelles compétences en PREPRESSE parlent-on ?

En finalité on observe que beaucoup de compétences sont transposables d’une missions, voire d’un métier à l’autre. Plus que les compétences techniques (InDesign, Photoshop etc…), nous regardons chez PCA CMB les éléments suivants :

  • Compétences spécialisées et techniques : connaissances législatives/réglementaires (environnement/sécurité/travail/ contrats), compétences linguistiques*, compétences informatiques, compétences en marketing, connaissances techniques, connaissances des produits et développement de produits
  • Compétences sociales : compétences de travail en équipe, perception sociale (écoute/ compréhension)
  • Compétences de résolution de problèmes : compétences analytiques et interdisciplinaires, esprit d’initiative, polyvalence et créativité.
  • Compétences d’autogestion : planning, gestion du stress et du temps, flexibilité et polyvalence.
  • Compétences en gestion :  gestion du changement, gestion de projets, optimisation des processus, gestion de la qualité et qualités humaines essentielles à la gestion collégiale.

 

Afin de continuer à apporter à toutes et à tous des ouvrages de qualité, PCA CMB s’engage dans l’évolution de ses collaborateurs. Pour nous, il est important de promouvoir la création de réseaux et d’infrastructures de formation conjoints.

L’objectif est de maintenir à niveau les connaissances et les compétences des collaborateurs. Il faut et encourager  l’ apprentissages dans notre secteur de l’édition. Il est essentiel de stimuler la formation professionnelle continue. L’objectif, développer la polyvalence, et le renforcement des compétences.

Comment réduire l’impact environnemental de l’impression ?

L’ensemble des acteurs de l’édition innovent sur des sujets tels que l’Eco-conception, choix des encres, du papier, façonnage, tirage, promotion, distribution, gestion des flux… PCA CMB souhaite présenter certaines des solutions techniques et logistiques existantes pour réduire l’impact environnemental de l’édition de livres.

 

Secteur de L’EDITION : une charte environnementale

Le Syndicat national de l’édition (SNE) s’engage pour l’environnement à travers une charte de l’édition de livres. En 2018, 95 % du papier acheté par les éditeurs interrogés par le SNE est certifié PEFC ou FSC ou recyclé.

74 % du bois utilisé dans la fabrication de la pâte à papier provient des coupes d’éclaircies, nécessaires à l’entretien  des forêts. 26 % proviennent des chutes de l’activité de scierie.

100 % des ouvrages mis au pilon sont recyclés : le circuit du livre, de sa production jusqu’à son recyclage, est entièrement pris en charge et géré par la filière de manière industrielle.

Chacun des acteurs est pleinement engagé dans la préservation de l’environnement. Ils mènent des actions concrètes visant à réduire les impacts de la production littéraire.

(Source : COPACEL)

 

Economiser de l’encre grâce au choix de police d’écriture

L’encre est l’un des liquides les plus onéreux au monde : le tarif des d’encres peut donc être assez conséquent et le budget de la chaine de production de l’édition grimpe en flèche compte tenu des volumes de documents, ouvrages, et livres imprimés.

Des solutions simples permettent pourtant de limiter la consommation d’encre :

  • Diminuer la taille de police d’écriture ;
  • Choisir une police de caractère moins gourmande en encre, l’épaisseur de certaines pouvant consommer plus de précieux liquide.

Pour ce 2e point, des études ont été menées. Objectif :  comparer les différentes polices d’écriture utilisées en général sur des ouvrages divers de l’édition.

 

Les polices d’écriture les plus économiques

Selon notre expérience et après étude des tests réalisés par des spécialistes, voici quelques exemple de typographies intéressantes.

Ecofont, une police “verte”, à trous, créée spécialement pour réaliser des économies d’encre. La police Ecofont dite écologique se targue par exemple de pouvoir réduire la consommation d’encre de 25 % par page de texte. Comment ? Grâce à ses caractères discrètement ajourés !

Garamond, une police d’écriture qui a la côte depuis 2014. Lorsqu’un adolescent américain de 14 ans a conseillé à l’état américain d’utiliser cette police pour économiser de l’encre et préserver l’environnement.

Ryman Eco, une police de caractères pensée pour permettre d’économiser 33 % d’encre à l’impression selon ses créateurs, car elle est composée de traits fins au lieu d’une ligne épaisse.

 

Chez PCA CMB nous mettons en place une veille constante pour prendre en compte les évolutions : techniques, réglementaires, sociales et sociétales. Si vous avez des questions concernant nos méthodes et notre engagement au sein de la prépresse, nous vous invitons à nous contacter directement.